Un ancien buteur passé par le TFC qui dévoile un palace perdu en pleine montagne, avec terrain de foot aux couleurs de l’OM, gradins, piscine géante et ambiance parc d’attractions : ça ressemble à un fantasme de gosse, mais pour André-Pierre Gignac, c’est devenu le quotidien. À une heure de Monterrey, dans la municipalité d’Allende, l’attaquant français a ouvert les portes de son ranch pour une émission télé, laissant voir un rêve de footballeur construit de zéro, au crayon sur une feuille, avant de sortir de terre.
Ce lieu, c’est plus qu’une maison de joueur riche. C’est un mélange de centre d’entraînement privé, de camp de vacances familial et de musée vivant de sa passion pour l’Olympique de Marseille. Terrain aux couleurs de l’OM, gradins, court de tennis, basket, piscine avec toboggans et écran géant, logements pour famille et amis, playground pour les enfants : tout respire le ballon, la convivialité et le besoin de rester connecté au jeu même loin des stades officiels. En toile de fond, les montagnes mexicaines rappellent que ce palace est aussi une bulle de calme pour un joueur qui vit sa dixième saison avec les Tigres.
- Ranch sportif entièrement imaginé par Gignac sur un terrain vierge, au cœur des montagnes mexicaines.
- Terrain de football avec gradins aux couleurs de l’OM, court de tennis, basket, piscine et toboggans.
- Lieu pensé pour la famille : logements, espaces enfants, terrasse, végétation et vie collective.
- Symbole d’un attachement double : fidélité au TFC et à l’OM, mais aussi amour pour sa vie au Mexique.
- Exemple concret de ce que peut représenter un “rêve de footballeur” quand il est structuré et assumé.
VIDEO. Un ancien joueur du TFC et son rêve de terrain de foot privé : le projet fou né d’une feuille blanche
À la base, ce palace n’était qu’un bout de terrain au milieu de nulle part, entouré de montagnes. Aucun vestiaire, aucun grillage, pas même un petit but pour tirer. Juste un espace brut qu’André-Pierre Gignac a visité un jour, avec une idée très simple en tête : enfin se créer ce que beaucoup de joueurs rêvent en secret, un terrain de foot rien qu’à lui, sans gardien qui râle, sans horaires imposés, sans public, juste le ballon, le gazon et les proches.
Devant ce terrain vide, l’ancien attaquant du TFC ne s’est pas contenté de dire “ce serait bien”. Il a sorti une feuille, un crayon, et il a commencé à dessiner. Un plan de maison, des espaces de jeu, un stade miniature, une piscine. Comme un gamin qui gribouille son club rêvé dans un cahier, sauf que derrière, il y avait dix saisons mexicaines, un statut de star de Liga MX et la possibilité de financer le projet. Le plus fort, c’est qu’il a gardé cette logique simple : partir du besoin, du plaisir et du jeu, pas du luxe pour le luxe.
Ce qui frappe, c’est le côté construit de zéro . Pas de reprise d’une ancienne hacienda, pas de rénovation d’un complexe existant. Tout a été pensé comme une feuille tactique : où on place le bloc, où on laisse l’espace, comment circuler. Même un coach amateur pourrait s’en inspirer : avant de rêver grand, tu poses ton idée sur papier, tu clarifies tes priorités, tu gardes le fil conducteur. Ici, le fil, c’est clair : le football comme cœur de la vie quotidienne.
Pour un passionné de foot, ce genre de projet donne des repères très concrets :
- Un axe central : le terrain de foot, point de ralliement de tout le monde.
- Des zones annexes : tennis, basket, espaces enfants pour garder tout le monde actif.
- Une circulation fluide : cheminements, terrasse, coin détente pour veiller au lien social.
- Un environnement choisi : loin du bruit, proche de la nature, pour se ressourcer.
Le résultat, c’est un lieu de vie qui ressemble plus à un centre d’entraînement personnel qu’à une simple villa. Tout est pensé pour bouger, courir, jouer, recevoir. Même les fans de TFC qui se souviennent de son passage entre 2007 et 2010 peuvent y voir une suite logique : un attaquant généreux sur le terrain, qui se construit ensuite un espace généreux à partager hors du terrain.
| Élément du projet | Origine | Objectif principal |
|---|---|---|
| Terrain brut en montagne | Municipalité d’Allende, près de Monterrey | Créer un espace isolé, calme et ouvert |
| Plan dessiné au crayon | Idée personnelle de Gignac | Visualiser le “palace de foot” avant la construction |
| Construction de A à Z | Projet progressif, par étapes | Adapter le lieu à sa vie de joueur et de père |
| Intégration des installations sportives | Passion pour le football et le sport en général | Rester en mouvement et partager le jeu avec les proches |
Ce premier volet du projet pose la base : un rêve, une feuille blanche, des choix forts. La suite, c’est le détail des installations, dont ce fameux terrain aux couleurs de l’OM qui marque les esprits dès qu’on voit les images.

Terrain de foot et gradins aux couleurs de l’OM : un mini-stade en plein ranch
Au milieu de la propriété, le cœur bat autour d’un terrain de football taille réelle. Pelouse verte coupée au millimètre, lignes tracées proprement, cages blanches qui brillent au soleil. Jusqu’ici, ça pourrait ressembler à un terrain de club bien entretenu. Mais ce qui change tout, ce sont les gradins personnalisés aux couleurs de l’Olympique de Marseille, posés comme un clin d’œil permanent à ce club qui a marqué sa carrière et sa vie.
Bleu, blanc, ambiance marseillaise au milieu du Mexique : le contraste est fort. C’est comme si un coin du Vélodrome avait été posé en haute altitude, entouré de montagnes. Pour un joueur, avoir un terrain qui lui rappelle chaque jour un club aimé, c’est une manière de garder le feu intérieur. Tu sors chez toi, tu vois les couleurs, tu te souviens de tes débuts, de la pression, des chants, de la ferveur. Mentalement, ça te ramène à un niveau d’exigence élevé.
Ce mini-stade sert à tout : séances avec les enfants, matchs entre amis, travail spécifique, jeux réduits. On peut imaginer des :
- Matches à thème : une mi-temps “OM”, une mi-temps “Tigres”, avec maillots et règles maison.
- Exercices football ciblés : travail dos au but, frappe, jeu en pivot, appels dans la profondeur.
- Situations de match : penaltys, coups francs, gestion des fins de match en petit comité.
- Moments de transmission : expliquer le pressing, le bloc équipe, le jeu de position aux plus jeunes.
Pour un lecteur qui joue en club amateur, ce terrain privé montre une chose simple : quand tu as un espace dédié, tu peux structurer ton entraînement football différemment. Même sans palace, si tu as un city ou un bout de terrain, tu peux t’inspirer de cette logique :
- Créer des repères visuels (plots, couleurs, marquages) pour habituer ton œil.
- Répéter des gestes clés à haute intensité : contrôles, frappes, appels.
- Simuler des situations de match plutĂ´t que de juste tirer dans le vide.
| Élément du mini-stade | Utilité pour le joueur | Inspiration pour un amateur |
|---|---|---|
| Gradins aux couleurs de l’OM | Rappel identitaire, motivation, fierté | Personnaliser son espace (banderoles, couleurs du club) |
| Terrain aux dimensions réalistes | Travailler les distances, les appuis, les courses | Respecter des zones (surface, couloirs, axe) même sur un petit terrain |
| Accès permanent | Sessions spontanées, travail hors calendrier officiel | Profiter des créneaux libres au stade ou dans un city local |
| Ambiance “stade” | Se projeter dans les conditions réelles de match | Recréer la pression via des défis entre potes |
On comprend alors que ce terrain n’est pas juste décoratif. C’est une extension de la carrière, un outil de travail déguisé en terrain de jeu. Et autour, tout est pensé pour varier les efforts, avec d’autres installations sportives qui complètent le tableau.
Les images de ce terrain tournent déjà beaucoup sur les réseaux et les vidéos spécialisées, et ce n’est pas un hasard : visuellement, c’est un choc, tactiquement, c’est une source d’idées pour tous ceux qui aiment le jeu.
Parc aquatique, tennis, basket : un paradis sportif complet autour du football
Le ranch ne se résume pas à un rectangle vert. Autour, Gignac a créé une vraie aire multisport, à mi-chemin entre un centre de préparation et un parc d’attractions. Court de tennis, terrain de basket, piscine immense avec toboggans et écran géant pour regarder les matchs : tout est pensé pour alterner les plaisirs, la récup et le travail discret.
Le court de tennis permet d’entretenir coordination, vitesse de déplacement latéral, explosivité sur les appuis. Beaucoup de préparateurs physiques le disent : le tennis, bien utilisé, peut compléter parfaitement la prépa d’un footballeur, surtout sur la mobilité et la réaction. Sur ce type de surface, tu travailles ton équilibre, ta posture, tes changements de direction.
Le terrain de basket, lui, booste la vision périphérique, le jeu sans ballon, les changements de rythme. Défense, contre-attaque, passes rapides : ça parle beaucoup à un joueur de foot qui veut progresser en lecture du jeu. Les transitions, tu les vis autrement, mais elles t’aident quand tu reviens sur un terrain de football.
La piscine avec toboggans et écran géant apporte encore un autre angle. D’un côté, c’est le kiff familial absolu. De l’autre, c’est un outil de récupération monstrueux : travail dans l’eau, séances de décrassage, détente musculaire. Regarder un match sur un écran géant, les jambes dans l’eau, ça change des analyses vidéo en salle fermée. Tu peux vivre le foot autrement, plus détendu, mais toujours concentré sur le jeu.
- Tennis : déplacement, coordination, appuis explosifs.
- Basket : vision périphérique, jeu sans ballon, transitions.
- Piscine : récupération, plaisir, cohésion familiale.
- Écran géant : analyse du jeu dans une ambiance conviviale.
Pour un joueur amateur, l’idée n’est pas de reproduire le même luxe, mais de comprendre la logique :
- Varier les sports complémentaires pour progresser physiquement sans se cramer.
- Intégrer des moments fun dans la saison pour garder la tête fraîche.
- Utiliser d’autres sports pour travailler des qualités utiles au foot : saut, réaction, déplacement.
| Installation | Bénéfice pour le joueur | Équivalent accessible |
|---|---|---|
| Court de tennis privé | Agilité, appuis, explosivité | Terrain de tennis municipal, sessions entre coéquipiers |
| Terrain de basket | Lecture des espaces, jeu collectif rapide | City-stade multi-sport dans le quartier |
| Piscine avec toboggans | Récupération active, détente mentale | Piscine municipale, bains froids DIY après match |
| Écran géant extérieur | Analyse d’images dans une ambiance cool | Vidéo sur télé classique avec l’équipe au club-house |
Ce type de palace montre que le joueur a compris une chose : pour durer, il faut mélanger sérieux et plaisir. Tu bosses, tu récupères, tu profites. C’est ce mix qui permet de tenir le rythme d’une carrière longue, surtout loin de son pays d’origine.
En regardant comment ce lieu est organisé, chaque coach amateur peut réfléchir à ses propres moyens : un terrain de basket à côté du stade, une salle multi-sport, une sortie piscine avec le groupe. Le principe est le même, même si l’enveloppe est différente.
Un palace pensé pour la famille, les amis et la vie de vestiaire au quotidien
Derrière le délire sportif, il y a surtout une chose : la vie collective. Le ranch n’est pas un bunker pour star isolée, c’est un lieu de passage pour la famille, les amis, les proches. Plusieurs bâtiments avec chambres, petites cuisines, terrasses, espaces communs : tout est prévu pour accueillir du monde, partager des repas, regarder des matchs, refaire le monde autour du ballon.
On retrouve là quelque chose de très vestiaire. Dans un club, le terrain ne suffit pas. Sans le couloir, la buvette, la salle vidéo, ça ne vit pas pareil. Ici, c’est la même logique : le terrain de foot est au centre, mais autour, il y a la “troisième mi-temps”, la terrasse éclairée pour les soirées, le playground pour enfants pour que les petits puissent jouer en sécurité pendant que les grands tirent des coups francs.
La végétation luxuriante et les chemins caillouteux ajoutent une touche presque “camp de base”. Pour se déplacer, Gignac utilise un Cybertruck Tesla sur les allées du ranch, image assez folle d’un véhicule futuriste qui traverse un domaine où l’on joue au foot comme au quartier. C’est ce mélange de très haut niveau et de simplicité qui rend le lieu marquant.
- Logements indépendants : préserver l’intimité tout en vivant ensemble.
- Espaces communs : créer une vraie vie de groupe autour des matchs et des repas.
- Zones enfants : intégrer les plus jeunes au cœur de la vie sportive.
- Environnement naturel : couper du bruit extérieur, se reconcentrer.
Pour toi qui joues peut-être en district ou en régional, ce type de lieu rappelle l’importance d’un truc souvent oublié : le collectif en dehors du terrain. Même sans palace, tu peux :
- Organiser des barbecues d’équipe après un match important.
- Mettre en place un coin enfants au bord du terrain pour que tout le monde vienne.
- Entretenir une culture de club : photos, maillots, histoires du vestiaire.
| Aspect de la vie au ranch | Effet sur le groupe | Transposition en club amateur |
|---|---|---|
| Terrasse conviviale | Discussions, débriefs, souvenirs | Espace buvette ou salle commune au club |
| Logements invités | Présence régulière d’amis et de proches | Invitations d’anciens joueurs ou de familles aux événements |
| Playground enfants | Intégration des familles, ambiance détendue | Coin jeux à côté du terrain, petite aire sécurisée |
| Déplacements en Cybertruck | Confort, touche décalée, symbole de réussite | Non essentiel, mais rappeler que le confort logistique compte |
Au final, ce palace montre une vérité simple : même au sommet, le foot reste une histoire de liens humains, de repas partagés, de souvenirs qu’on raconte et qu’on rejoue sur le terrain. Que ce soit dans un ranch mexicain ou sur un terrain municipal, la dynamique de groupe reste la même.
Un ancien du TFC devenu icône au Mexique : mental, adaptation et fidélité
Ce ranch ne tombe pas du ciel. Il est le résultat d’une carrière particulière : un ancien joueur du TFC, passé aussi par l’OM, qui a choisi de s’installer durablement au Mexique. Arrivé à Monterrey en 2015, Gignac est devenu au fil des saisons une véritable légende des Tigres. Buts importants, titres, longévité, charisme : il s’est fondu dans le club au point d’en être aujourd’hui une figure centrale.
Cette saison marque sa dixième avec Monterrey, après une prolongation de contrat d’un an, avec un salaire estimé autour de 100 000 euros nets par mois. Au-delà des chiffres, c’est la fidélité qui interpelle. Dans un football où beaucoup changent de club tous les deux ans, rester au même endroit une décennie, loin de son pays, demande un mental solide, une vraie adaptation culturelle et une confiance réciproque entre joueur et club.
Cette longévité se voit dans son choix de vie : construire un ranch, investir au Mexique, y créer un paradis familial. Ce n’est pas un pied-à -terre provisoire, c’est un ancrage. Pour un jeune joueur qui rêve de carrière, le message est clair : le foot, ce n’est pas que le glamour européen. Il y a des histoires fortes à écrire ailleurs, à condition de :
- Respecter le pays qui t’accueille.
- Te donner vraiment sur le terrain, chaque saison.
- Créer des liens avec les supporters et la culture locale.
En parallèle, son attachement à l’OM reste visible partout dans le ranch. Terrain bleu et blanc, gradins marseillais, références permanentes : il n’a pas tourné la page, il l’a intégrée. Là encore, c’est une leçon pour beaucoup de joueurs : tu peux aimer plusieurs clubs, plusieurs villes, plusieurs publics, sans renier ton passé.
| Étape | Club / Lieu | Impact sur le palace actuel |
|---|---|---|
| 2007-2010 | Toulouse FC | Statut d’attaquant reconnu en Ligue 1, base de sa carrière |
| Passage à l’OM | Olympique de Marseille | Amour des couleurs bleu et blanc, inspiration des gradins du ranch |
| Depuis 2015 | Tigres de Monterrey | Intégration au Mexique, moyens et envie de construire le ranch |
| Ranch à Allende | Montagnes près de Monterrey | Point de convergence de toutes ses identités footballistiques |
Ce parcours montre que le mental du footballeur compte autant que la technique. Savoir s’arracher sur un terrain boueux de Ligue 1, enchainer dans un Vélodrome en feu, puis porter un club mexicain pendant dix ans, ça demande une discipline et une lecture du jeu – sur le terrain, mais aussi dans la vie – qui vont bien au-delà du simple talent.
En regardant ce palace, on ne voit donc pas qu’un caprice de star. On voit l’aboutissement d’un chemin fait de buts, de choix, de prises de risques et de loyauté. Et au milieu de tout ça, un terrain de foot qui rappelle d’où tout est parti : un gamin qui voulait juste jouer, courir et marquer.
Où se situe le ranch avec terrain de foot et gradins aux couleurs de l’OM ?
La propriété d’André-Pierre Gignac se trouve dans la municipalité d’Allende, au cœur des montagnes, à environ une heure de route de Monterrey au Mexique. Le site est volontairement isolé, pour offrir calme et intimité à sa famille et à ses proches.
Quelles sont les principales installations sportives de ce palace ?
Le ranch comprend un terrain de football avec gradins personnalisés aux couleurs de l’OM, un court de tennis, un terrain de basket-ball, une grande piscine avec toboggans et un écran géant pour regarder les matchs. L’ensemble forme un véritable complexe multisport privé.
Pourquoi les gradins du terrain sont-ils aux couleurs de l’OM ?
Les gradins sont peints aux couleurs bleu et blanc de l’Olympique de Marseille en hommage au club où Gignac a marqué les esprits. C’est une façon pour lui de garder un lien fort avec l’OM, tout en vivant et jouant désormais au Mexique.
Quel lien Gignac garde-t-il avec le TFC malgré sa vie au Mexique ?
André-Pierre Gignac a porté le maillot du TFC entre 2007 et 2010 et reste apprécié des supporters toulousains. Son parcours toulousain fait partie des étapes qui l’ont mené à ce statut de buteur reconnu, lui permettant ensuite de s’imposer à l’OM puis aux Tigres, jusqu’à bâtir son ranch au Mexique.
Ce genre de palace a-t-il un intérêt pour un joueur, au-delà du luxe ?
Au-delà du confort, un complexe comme celui de Gignac permet de structurer un mode de vie autour du sport : terrain disponible à toute heure, activités complémentaires, espaces de récupération et vie de groupe. Même à plus petite échelle, la logique peut inspirer les joueurs amateurs et les clubs qui cherchent à mieux intégrer entraînement, récupération et collectif.
Source: www.ladepeche.fr


